Un matin, votre voiture a disparu du trottoir. Pas de trace, pas de mot, juste le vide. On pense aussitôt au vol, mais souvent, la réalité est plus terre-à-terre : la fourrière n’a rien d’une légende urbaine. Un stationnement mal choisi, une infraction importante, les infractions au code la route plus sévère comme la conduite en état d’ivresse ou un excès de vitesse, et la sanction tombe : votre véhicule file directement au parking de la fourrière. Personne n’est jamais vraiment prêt à ce scénario, mais mieux vaut le connaître plutôt que de le découvrir dans l’urgence.
S’assurer d’où vient la disparition
Dès que vous constatez la disparition de votre voiture, inutile de créer la panique. Avant toute démarche, vérifiez auprès de la fourrière. Un simple appel vous permettra de savoir si votre véhicule y a été emmené, et d’obtenir les instructions nécessaires pour le récupérer. Consultez ce site : il centralise les coordonnées des parkings de fourrière dans toute la France, pratique pour éviter les mauvaises pistes et économiser du temps.
Anticiper la facture et organiser son déplacement
On n’y pense pas assez, mais la récupération ne se limite pas à un simple passage : certaines fourrières sont en périphérie ou peu accessibles. Profitez de votre appel pour vérifier les horaires et voir si les transports en commun desservent le lieu, ou si un ami devra vous accompagner. Préparez-vous aussi : la note grimpe vite entre frais d’enlèvement, immobilisation, garde, expertise, sans oublier l’éventuelle amende. Comme la tarification dépend de la ville et du temps passé sur place, la facture peut franchir les 200 euros dès la première journée, et le montant grimpe encore si le dossier traîne. Pour ceux qui n’utilisent leur voiture que ponctuellement, quelques jours d’attente suffisent pour doubler la dépense.
Pour ne pas subir cette montée des coûts, il est prudent de suivre ces quelques conseils concrets :
- Appelez la fourrière dès la disparition constatée, pour limiter au minimum les frais de garde.
- Rassemblez rapidement : carte grise, pièce d’identité, attestation d’assurance.
- Prévoyez un moyen de paiement accepté sur place (carte ou espèces, la plupart du temps).
Chaque heure passée sans réagir ajoute des euros à la note. Plus d’un automobiliste, pensant à tort au vol, perd de précieuses heures, alors qu’un appel simple aurait écarté le doute et stoppé le compteur.
Personne n’oubliera le moment où la place, à peine quittée des yeux, est déjà vide : la fourrière n’attend pas. La prochaine fois, un regard au panneau, quelques précautions évitent un détour coûteux. La règle est claire : mieux vaut agir vite que regarder la note s’envoler.

